L'occupation de la Criée a pris fin ce mercredi 9 juin après trois mois de présence selon le journal La Provence. Dans un premier temps, leur arrivée avait été comprise par la direction du théâtre et s'inscrivait dans un mouvement national pour demander, à l'époque, la réouverture des lieux culturels. Mais rapidement, quelques dizaines d'activistes d'extrême gauche avaient pris le relai avec des revendications bien plus éloignées de la crise du covid comme par exemple la question de la réforme de l'assurance chômage, les questions migratoires, la lutte des classes ou encore l'arrêt de certains chantiers de rénovation du centre ville de Marseille.
Les militants sont finalement partis de leur propre volonté et de manière pacifique, évitant ainsi tout recours à la force. Un départ salué tant par l'équipe dirigeante de la Criée ainsi que la Ville de Marseille qui avait tenté de jouer les médiateurs dans la sortie de crise.
Après quelques jours de nettoyage, la Criée reprendra ses activités normales dès le 19 juin en accueillant le Festival de Marseille.
