C'est encore une fois une saison touristique particulière qui se lance. L'ombre du Covid plane sur nos têtes, même si la situation s'améliore, et la crise sanitaire est au coeur des préoccupations des Offices de Tourisme des Bouches du Rhône.
Un leit motiv pour ce lancement de saison :
"Chez nous on prend soin de vous !"
Protocoles sanitaires, nouvelles façons de penser le tourisme...on fait le point sur la saison touristique dans les Bouches du Rhône.
L'objectif est clairement affiché : il faut rebondir après la crise et susciter l'envie. Mais la crise sanitaire reste dans toutes les têtes et si attirer est un enjeu, rassurer l'est aussi.
C'est en ce sens que "Provence Safe" a été développé par les Offices de Tourisme. "Provence Safe", c'est un protocole sanitaire qui passe d'une charte des bonnes pratiques affichée, à la disponibilité d'une liste exhaustive de lieux de dépistage, ou encore la mise en place d'expérimentations notamment l'an passé avec des lieux où le virus pourrait se propager. Ainsi, par exemple, 50 campings ont participé à une opération qui consistait à observer et tester la présence de Covid dans leurs lieux.
Le port du masque est obligatoire mais il ne cache pas notre sourire.
Si la dimension sanitaire occupe les esprits, ne pas effrayer est aussi important. " Il faut conforter notre capital sympathie pour ne pas effrayer les gens. Venez en Provence on a tout prévu pour vous accompagner dans vos vacances même dans cette période » précise à ce sujet Carine Imbert Caponi directrice Office de Tourisme Istre.
C'est en ce sens que la charte affichée décline les mesures sanitaires sur un ton plus léger, sans tomber dans l’humour.
"On n’est pas des sardines" Donc tenez-vous à distance.
"Le port du masque est obligatoire mais il ne cache pas notre sourire."
Peut-on lire sur les murs des Offices de Tourisme. De quoi décrocher un sourire aux touristes de passage, tout en rappelant les règles sanitaires.
Bien accueillir, c'est aussi garantir la faisabilité des activités. L'enjeu a été de développer au maximum l'autonomie malgré les règles, et de permettre aux touristes de faire des activités quand ils le souhaitent.
Une plus grande flexibilité qui s'exprime par exemple à Istres par la mise en place de la Légende de Grégoire un escape game en plein air dans le centre ancien, de balades sonores, ou encore par des chasses au trésor réinventées. C’est gratuit, les gens passent à l’Office et récupèrent un carnet.
Le point d’orgue est l’autonomie : un smartphone ou un passage par l'Office de Tourisme et la visite est possible à tout moment.
Le Ticket My Provence regroupe les Pass ( pass Tables, Séjours,...) lancés avec le Plan de Relance l'an passé. L'idée de ce Ticket était de simplifier l'accès au dispositif.
Le programme change donc de nom et de fonctionnement. Le Ticket My Provence consiste en la distribution de tickets d’une valeur de 100 euros par personne et par semaine.
Les tickets sont proposés gratuitement pour chaque personne majeure, sur demande. On peut consommer par semaine 10 bons de 10 euros.
Un bon est valable après une consommation de 30 euros.
L’opération s’adresse à tous : restaurants, festivals, acteurs culturels…
350 professionnels sont déjà inscrits, et les clients pourront s'inscrire sur
myprovence.fr à partir du 31 mai.
500.000 euros seront injectés dans le programme, avec une ambition de générer 1,5 millions d’euros de prestations.
"Si plane autour de nous l’ombre du Covid, les voyants sont au vert. Les réservations arrivent, les partenaires sont enthousiastes." (Isabelle Brémond)
Au 18 mai :
45% des personnes ont prévu de partir au mois de mai
72% des Français ont prévu de partir en vacances
68% en France
Des indicateurs encourageants qui poussent à l'optimisme. « On doit tout mettre en œuvre pour qu’ils préfèrent la Provence à d’autres destinations . »
Avec plusieurs enjeux tout de même : veiller au protocole sanitaire, étaler les flux pour faire face aux limitations de jauge et avoir des touristes qui se déplacent en Provence jusqu’à l’automne, continuer de développer le tourisme durable.
