Alain Grosajt est installé à Monteux dans le Vaucluse où il travaille à la manière d’un moine copiste replié dans son atelier sombre à l’écart de tous les divertissements de la nature provençale. L’observation du monde se fait chez lui de l’intérieur et son interprétation plastique jaillit comme un réponse vitale et pulsionnelle.
Pas de préparation, pas d’anticipation, juste la vie et des voyages qui catalysent des sensations et l’œuvre en devenir peut naître sur la toile. Alain Grosajt cherche à inventer une écriture plastique qui a elle seule incarnerait tous les possibilités d’une peinture figurative; représentation, narration, rythme, etc... La radicalité de cette ligne sinueuse et répétée dans toutes les séries est la déconstruction ultime du signe plastique, sa trace originelle.
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