Plus qu’aucune autre, Jane Birkin a su porter et personnaliser, avec grâce et charme, les textes brillants et torturés de Gainsbourg. Et la voici, plus de 25 ans après la disparition de l’artiste, qui nous subjugue une nouvelle fois en mettant en lumière une autre facette de quelques-uns des joyaux ciselés par celui-ci.
De formation classique, Gainsbourg avait souvent emprunté au grand répertoire : Beethoven, Brahms, Chopin, Dvorak… marquent ainsi de leur sceau plusieurs de ses morceaux. Alors, nul doute qu’il aurait savouré ces subtils arrangements originaux et ces orchestrations qui voient la Grande musique s’emparer d’une vingtaine de ses titres, pour transformer ce qu’il appelait son « art mineur » en « art majeur » !