C’est la vie telle qu’elle va, de l’humanité à jet continu, une foule d’individus qui taillent leur route et croisent leur chemin à un arrêt de bus ou un parking de supermarché. Ils s’appellent Lisa, Magalie, Erwan, Annette, Patrick, Bernard comme tous les autres. Ils sont cabossés à l’extérieur et à l’intérieur. C’est une grande fresque humaine peinte par un poète, Mohamed Rouabhi, mise en mouvement par un metteur en scène, Patrick Pineau. Un théâtre qui croit en la beauté, en la renaissance. Il y a du désespoir dans Jamais seul, comme un cri trop longtemps étouffé, mais aussi une énergie salvatrice. Les comédiens, remarquables, donnent aux personnages une incandescence stupéfiante...