En à peine deux spectacles et des sketchs élevés très vite au rang de références post-modernes, Blanche Gardin s’est imposée comme la figure de proue du nouvel humour au féminin. Phénomène hybride à mi-chemin entre Valérie Lemercier et Michel Houellebecq, toujours seule derrière son micro, elle s’autorise sur scène et chuchote tout haut ce que les autres n’oseraient jamais dire.
Noirceur pure, fulgurances trash, saillies sociétales et philosophiques, elle n’épargne personne pas même ses propres tripes, qu’elle nous livre encore fumantes sur l’autel de l’autodérision.