La nouvelle chorégraphie d’Eugénie Andrin est née de la rencontre avec le politiste Shiran Ben Abderrazak et la plasticienne Roxane Ducruet. Elle s’est élaborée au cours d’une Résidence à la Villa Dar Eyquem à Hammamet et se présente au lendemain des printemps arabes comme une réflexion en chair et en os sur la fragilité des idéaux révolutionnaires et le prix de la liberté.
Un jeu entre les danseurs français et tunisiens, et un décor de portes suspendues permet d’interroger ces nouveaux seuils, ces épreuves de passages, et indique un chemin dans un labyrinthe plein d’obstacles. Tour à tour, ces portes qu’on pousse s’ouvrent sur nos peurs, l’abîme, l’illusion, mais aussi le rêve, l’espoir, la vérité. Ne pas oser ces gestes serait coupable.
Production: Cie Eugénie Andrin