Le chorégraphe italien Alessandro Sciarroni aime expérimenter les limites de l'endurance. Il met en scène une performance axée sur l'épuisement en interrogeant l'esprit contemporain de la danse folklorique. Inspiré par le Schuhplatter (batteur de chaussures), une danse bavaroise et tyrolienne qui consiste à frapper les mains sur les chaussures et les jambes, il invente un amoncellement de variations rythmiques et spatiales. Accompagné par cinq danseurs, il fait naître dans un éternel recommencement une boucle de percussions qui rappellent, dans leur martèlement crescendo, la représentation des rites religieux.