Fille de ferronnier, Dominique Derie a toujours vécu dans ce milieu. Mais son chemin n’était pas totalement tracé même si dans sa famille la passion de la ferronnerie se transmet de génération en génération depuis ses arrière-grands-parents. Petite fille, elle aidait régulièrement son père et c’est comme cela qu’elle apprend le métier, au fil des années.
Avec un BTS agricole en main, Dominique Derie se lance d’abord dans les plantes à parfum. Mais avec de bonnes connaissances en comptabilité, c’est très vite qu’elle s’occupe de la comptabilité de son père, installé à son compte. En 1998 alors que sa mère arrête de travailler dans l’entreprise familiale, la jeune femme rejoint naturellement son père et en plus de l’administratif, elle travaille en binôme avec lui sur les chantiers à Simiane-la-Rotonde dans les Alpes de Haute-Provence.
En 2002, lorsque son père s’arrête à son tour, elle reprend l’entreprise avec son conjoint. Ensemble, ils travaillent dans l’atelier et sur les chantiers. Ainsi, ils proposent aux particuliers des portails, des rampes, des garde-corps, des escaliers métalliques, des portes et tous objets sur commande.
Une femme sur les chantiers ne passe pas inaperçu, mais la ferronnière est vite acceptée et la qualité de son travail lui permet de se faire une place rapidement dans le métier.
La plus grande difficulté de ce métier selon elle ? « Il faut avoir de l’endurance et être capable d’avoir de lourdes journées ». Mais qualité et précision sont les maîtres mots de son travail.
