Christiane Commessie s’est mise à l’artisanat assez tard. Au départ, la couture était un loisir, mère de 4 enfants, elle aimait faire des vêtements pour toute la famille.
Dans les années 80, une fois les enfants élevés, et en pleine mode du cuir, elle s’est dit, pourquoi ne pas essayer. Après une virée dans le sud-ouest, dans des villes qui étaient tournées vers l’industrie du cuir, Christiane est revenue chargée de cuir avec l’idée de faire des fringues. Mais elle ramène également du cuir plus épais, histoire d’essayer de créer un sac. La passion arrive vite. Le succès des proches et le plaisir font qu’elle persiste et apprend seule. Une année plus tard elle s’équipe en machine à coudre à pédale. Une fois au point, Chistiane saute le pas et part s’inscrire à la Chambre de métiers et de l’artisanat.
Après avoir travaillé pendant sept années de chez elle et avoir parcouru les marchés et salons de la région mais également de Paris, Grenoble… l’artiste ouvre son atelier-boutique et peut enfin recevoir ses clientes tout en continuant son travail.
Côté fabrication, elle nous raconte son quotidien : « Je vais faire mes achats de cuir dans la région Lyonnaise ou en Alsace. J’imagine mes modèles, je fais des croquis, des maquettes et je mets au point. Ensuite je les teste dans la boutique. Si ça plaît, je fais un gabarit définitif."
Mais chez Maroquinons, chaque sac est différent car aucun cuir n’est identique. Pour se lancer dans le cuir, être minutieux et avoir un œil très exercé sont indispensables selon Christiane !
