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Reportage 2008 : Benjamin Biolay au Mas des Escaravatiers

Quelle belle date que ce 5 juillet au Mas des Escaravatiers, qui accueillait pour la troisième date de sa programmation « on », Benjamin Biolay et 21 Love Hotel.

Publié par le 06/05/2008 - Modifié le 27/07/11 12:06

Revenons d'abord sur le cadre toujours aussi merveilleux de ce mas des Escaravatiers, perdu en haut d'une colline du haut-var et coincé entre vignes et figuiers. Un cadre atypique et familier que ce jardin à ciel ouvert où à l'ombre d'un olivier repose la scène. Le mas c'est de la musique avant tout mais c'est aussi cette ambiance, ce climat intimiste, où les bords de la piscine accueillent les spectateurs le temps d'un verre de rosé ou d'une dégustation de nems ou autres samosas.

21 Love Hotel
Une première partie, à l'écart de la scène, offre une belle surprise avec le groupe 21 Love Hotel (prononcé à l'anglaise bien sûr). Une atmosphère envoûtante se dégage de cette formation menée, entre autres, par Clémence Léautré, très années 30 dans le style, et Frédéric D. Oberland. Leur pop expérimentale séduit sans aucun doute et donne incontestablement le « la » de la soirée.


Benjamin Biolay

Les 22h approchent, la nuit est tombée, les moustiques n'ont pas encore décidé de frapper, de mille feux l'olivier est éclairé, quand arrive Benjamin Biolay...et ses musiciens. Un « négatif », non prémonitoire, débute ce concert et laisse s'installer tout le style, presque inimitable, de Benjamin Biolay...une chanson lancinante qui prend une couleur particulière avec l'entremêlement du Clint Eastwood de Gorillaz.

Ainsi vont s'enchevêtrer, chansons connues et un peu moins connues de l'ensemble de ses albums, de Rose Kennedy au dernier Trash Yéyé, des chansons aux teintes toujours particulières et aux arrangements à la sauce biolaynnaise, on aime ou on n'aime pas...on aimera quant à nous, surtout lorsque cette chanson française touchera des sonorités hip-hop et folk, ou des confins tendance apocalyptiques comme avec « A l'Origine ».

Trash et classe. Cernes creusées et chemise noire, poète torturé et musicien génial, Benjamin Biolay est trash et classe. Encore une fois on aime ou on n'aime pas...et encore une fois on aimera.

Malgré un son saturé tout au long de la soirée, ce fut une bonne surprise que ces deux heures de concert, pas seulement dépressives mais agréables et drôles, dans ce cadre magique.

Cadre magique qui accueillera d'autres pointures de la scène française, Camille, Thomas Dutronc ou encore The Do...un petit détour du côté de Puget s/ Argens vous est donc fortement conseillé.

reportage : Agathe Olivier et Jean-Baptiste Fontana

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