Philippe Roquette s’est inspiré pour cette exposition des illustrations de Granville qui animent les articles, nouvelles et contes de Scènes de la vie privée et publique des animaux (1840-1842) et des photographies de Joël Peter Witkin. Ces deux versants font pénétrer le visiteur dans le bestiaire du peintre où l’animal et l’homme ne font plus qu’une entité.
Les toiles lumineuses et sombres invitent à la rêverie d’une certaine fantasmagorie. Elles capturent le regard du visiteur afin qu’il devienne à son tour le sujet principal des tableaux. Cette mise en miroir est chère au peintre. En effet, Philippe Roquette ne donne pas de titres à ses œuvres et laisse ainsi à tout un chacun le soin de se projeter dans un monde où la vie est célébrée dans toutes ses dimensions.