Qu’on ait vu le film ou lu le livre, La Guerre des boutons nous appartient à tous, adultes et enfants, nous amuse et nous interroge également. La Guerre des boutons, c’est la genèse de la vraie guerre. C’est l’histoire d’une bêtise qui aurait pu devenir grave. C’est un roman qui nous invite joyeusement à être sages : Et si les guerres n’étaient que des jeux de mômes qui ont mal tourné ?
Le spectacle est joué par une fanfare de cinq clowns parce qu’il n’y a pas de guerre, si petite soit-elle, sans tambours ni trompettes. Cinq, parce que ça peut être tour à tour une bande, deux camps, un instituteur et sa classe, une famille. Et des clowns parce que l’innocence du clown a beaucoup à voir avec l’enfance, ou plutôt avec la tragédie de l’adulte à qui on a refusé de garder l’enfance.
Mise en scène : Gilles Cailleau