Les Chiens de Navarre montrent à nouveau les crocs et, cette fois-ci, c’est après la machine judiciaire qu’ils en ont, au fil de deux procès qui rappellent quelques souvenirs. Mordant.
Deux salles, deux ambiances et la justice qui tranche. Dans la première, une femme est jugée pour avoir tué sauvagement son mari qui l’agressait physiquement et sexuellement depuis des années. Dans la seconde, un humoriste célèbre comparaît pour avoir fait une blague de mauvais goût sur les violences faites aux femmes, sur une radio populaire. Entre les deux procès, le petit monde judiciaire s’agite pour faire pencher la balance du bon côté. Mais de quel côté ? Celui de la loi ou celui de la justice ? Comme à leur habitude, les Chiens de Navarre mordent là où ça fait mal avec gourmandise et nous nous régalons.
Les Chiens de Navarre
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