[Création] La danse de Marina Gomes, inspirée du hip hop et de son terreau urbain, oscille entre énergie et épuisement, puissance et fragilité. La Cuenta [MedellinMarseille] aborde la question des règlements de comptes homicidaires du point de vue des victimes collatérales que sont souvent les femmes, les mères, les sœurs, naviguant entre désir de vengeance et de paix, deuil, résistance et résilience.
La chorégraphe nourrit sa nouvelle pièce de la rencontre à Medellín, en Colombie, avec des associations qui œuvrent auprès des familles, pour briser les chaînes de représailles et pacifier les quartiers notamment par des actions artistiques. Alors qu’à Marseille des collectifs de femmes endeuillées commencent aussi à naître, l’artiste met en scène trois femmes qui se croisent et se soutiennent.