"Mes précédentes recherches autour de la cartographie, des plans de ville me permettent d’envisager, de signifier physiquement un lien entre la vingtaine de lieux dans le centre historique que fédère la Biennale d’art et de culture. Cela consiste en une possibilité de percevoir le tracé de manière très prosaïque comme un fil rouge sur un parcours d’environ 5 kilomètres. Ce tracé prend la forme d’ une ligne envisagée comme un cheminement, comme les traces d’un animal, celles d’une limace par exemple, ou encore d’une fissure plutôt qu’une ligne droite, qui prend en compte la géographie des lieux, des trottoirs, des micro paysages des rues, à hauteur des pierres, des pavés et de l’asphalte.
Proposer une possibilité de regarder et de chercher sans évidence, une invitation mystérieuse à suivre un élément visuel, avec lequel se perdre, aussi, si on ne peut plus le suivre, par exemple s’il monte sur une façade ou s’il disparaît dans le caniveau."
Karine Debouzie
Réalisation du parcours en partenariat avec l’École supérieure d’Art Felix Ciccolini d’Aix-en-Provence.
Karine Debouzie vit actuellement à Avignon. Son travail est présenté
tant en galeries que dans des lieux atypiques et très souvent dans
l’espace public sous forme d’installations créées in situ.
Son exposition "Lignes de désir" est présentée au Musée du pavillon vendôme, avec un vernissage samedi 26 mars à midi.