En ce début de soirée d'été du 10 juillet, "Ce que le jour doit à la nuit", pièce aux références mythiques et orientales, prenait une dimension magique dans l'enceinte du château.
« Sur le rythme de musiques tantôt classiques, baroques ou orientales, et aux jeux des lumières du jour et de la nuit, les danseurs - véritables performeurs - évoluent avec une énergie fabuleuse. Les corps bondissent, tournent, volent dans un tourbillon de drapés et de muscles, comme si l'art de la sculpture antique s'était mis en mouvement dans une fièvre de vivre.
Cette pièce - hommage aux origines algériennes du chorégraphe - tisse des liens entre Orient et Occident, dessine les mouvements qui animent une confrérie, raconte une histoire mythique.
Dans toute cette vigueur poétique des corps, les yeux du public n'ont de répit qu'à la fin du spectacle. Grondement de pieds dans les gradins, sifflements et applaudissements sont la preuve d'un accueil des plus enthousiastes. »
Noémie Roudaut
Photos Didier Philispart