Jean-Charles Cazin, peintre, sculpteur et céramiste, professeur de dessin à l’école d’architecture de Tours, enseigne « la mémoire pittoresque », une méthode consistant à observer et reproduire de mémoire les modèles. Puis il devient conservateur du musée des Beaux-Arts de Tours. À 27 ans, il épouse Marie Guillet, elle-même sculpteur et peintre. Ce couple d’illustres artistes transmet et partage leur passion à leur fils Michel. Ils organisent des séances de travail communes où ils posent les uns pour les autres. Jean-Charles Cazin est reconnu pour avoir renouvelé, d’une manière originale, le traitement des thèmes historiques et bibliques. Il collabore, avec son épouse et son fils, notamment sur « Judith au camp ».
Michel se marie avec Berthe Yvart également céramiste et créatrice d’objets d’art. Dès 1891, Jean-Charles partage sa vie entre Le Lavandou, alors hameau de Bormes, et le Pas-de-Calais. Amoureux de la commune, il repose dans le petit cimetière au pied de la Chapelle Saint-François de Paule. Sa femme Marie est l’auteur du buste qui orne sa sépulture
Jean-Charles Cazin (Samer, 1841 – Le Lavandou, 1901)
Marie Cazin, née Guillet (Paimbœuf, 1844 – Equihen, 1924)
Jean-Marie Michel Cazin, dit Michel (Paris, 1869 – Boulogne sur Mer, 1917)
Berthe Cazin, née Yvart (Boulogne sur Mer, 1872 – Sèvres, 1971).