Une des singularités de Yann Arthus-Bertrand, c’est sa capacité à transformer une idée en un projet concret, un projet qui fait sens et qu’il va travailler de façon obsessionnelle pendant plusieurs années. C’est le cas de Bestiaux. Fin des années 80, en passant devant le Salon de l’agriculture, le photographe de presse qu’il est à l’époque, éprouve l’envie de retourner à ses premières amours : photographier les animaux...
C’est un décor neutre qui appartient désormais à l’histoire de la photographie, puisqu’il a déjà été affectionné par Nadar ou Irving Penn. Dans la prise de vue de ses portraits de bovidés, Yann Arthus-Bertrand pressent que la force de son image réside dans la représentation du rapport de l’homme à l’animal et inversement. Que le paysan doit être présent sur la photo. C’est le lien qui unit ces deux espèces que recherche le photographe, celui qui l’intéresse et le fascine...
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