Un solo en forme de souvenir, qui donne chair au passage du temps en exhumant des gestes issus de l’enfance mêlés à des restes de chorégraphies passées. Dans ces vestiges, entre les creux laissés par les oublis et les traces encore saillantes des mouvements répétés, la danse s’attarde dans les corps et demeure pour nous offrir des combinaisons nouvelles et enthousiasmantes.
En farfouillant sous les habitudes qui se déposent comme une seconde peau, Daniel Linehan nous révèle une mémoire en éveil, qui s’actualise sans cesse pour nous surprendre infiniment. À partir de ce matériau intime, il livre une réflexion sensible et profonde sur ce qui persiste à vivre et à habiter nos corps au fil des années.
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