S’inspirant d’une célèbre légende chinoise, Angelin Preljocaj poursuit son exploration de l’univers du conte. Dans un monastère, un voyageur découvre une fresque représentant des jeunes filles aux cheveux dénoués. Il tombe éperdument amoureux de l’une d’entre elles et traverse le tableau pour la rejoindre. Questionnant le pouvoir du merveilleux, une rêverie somptueuse qui emporte de l’autre côté du miroir.
Avec près de cinquante pièces à son actif, Angelin Preljocaj est l’une des grandes figures de la danse contemporaine, en France et à l’étranger. S’emparant de cette histoire avec fluidité, il développe une gestuelle imprégnée d'une beauté captivante et sensuelle. Sur la partition électronique de Nicolas Godin et dans les costumes d’Azzedine Alaïa, les danseurs évoluent avec pour décor les vidéos de Constance Guisset et les clairs-obscurs d’Éric Soyer.
Entre romantisme et inquiétante étrangeté, c’est une suite d’images et de tableaux à la splendide esthétique que produit cette chorégraphie physique, aérienne et totalement envoûtante.
+ d'infos : carre-sainte-maxime.fr