Il était une fois Ma Mère l’Oye, un concert classique qui doucement glisse vers l’onirisme et le surréalisme. Il était une fois des danseurs cachés parmi les instrumentistes et un orchestre qui se met à danser…
Marion Lévy, tout en légèreté et humour, se saisit des contes pour leur tordre le cou. Et si la Belle au bois dormant refusait de se réveiller ? Et si le Petit Poucet ne voulait plus rentrer chez lui ?
Avec audace et malice, la chorégraphe transforme la partition en terrain de jeu pour musiciens et danseurs. L’orchestre se met en mouvement, des danseurs s’immiscent parmi les instrumentistes… On entend alors la musique d’une manière totalement Inattendue, tout en respectant fiévreusement l’esprit et la naïveté de Maurice Ravel qui nous livre avec ce Ma Mère L’Oye une musique d’une finesse d’orchestration et d’une pureté mélodique remarquables.
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