L’œuvre de Pouchkine a été une source d’inspiration incomparable pour les musiciens russes. Eugène Onéguine, roman en vers de 1831, passionnera Tchaïkovski qui en fera son opéra le plus personnel, le plus original et aussi le plus joué.
Dans son adaptation, Tchaïkovski semble beaucoup plus intéressé par les tourments de l’héroïne que par la fatuité d’Onéguine. Aussi, fort légitimement, cet opéra aurait pu s’appeler Tatiana…