es dernières années il avait beaucoup écrit pour les autres, il revient sur le devant de la scène. Aimez-moi est peut-être moins la plainte d’un homme et d’un artiste délaissé que le diktat de l’époque autour de laquelle il fabrique des sketchs hilarants et à partir de quoi, il décline un trombinoscope de figures humaines. Mais le regard qu’il pose sur les travers, les manies, les folies des hommes est souvent celui de l’étonnement et il se pourrait aussi qu’il se reconnaisse en chacun des personnages qu’il incarne. Aimez-moi est avant tout une déclaration d’amour à la scène et au public.