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Festival des Bahuts

Du 24/05/2018 au 26/05/2018 - Aix En Provence - Théâtre Antoine Vitez
Terminé
Publié par le 14/05/2018
Festival des Bahuts

Le Festival des Bahuts donne à voir les sorties d'atelier théâtre des collèges et lycées partenaires

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Jeudi 24 mai

15 h, L’Éveil du printemps de Frank Wedekind, atelier du lycée du Sacré Cœur – Aix-en-Provence, artiste intervenant : Jesshuan Diné

L’Éveil du printemps, ironiquement sous-titrée une tragédie enfantine, met en scène des adolescents confrontés à un corps qui se métamorphose et à l’éveil de désirs sur lesquels il est difficile de mettre un nom. C’est face à une avalanche de questions sur le monde et sur leur place dans ce monde ainsi qu’à des angoisses de plus en plus intenses, qu’ils vont tenter de se frayer un chemin vers le monde des adultes, adultes pourtant en apparence si lointains et incapables de trouver des réponses qui apaisent. Entre jeunes, ils se confient, confrontent ce qu’ils savent, ce qui les questionne, commencent à éprouver la notion de limite et d’autorité.
 
17 h 30, M’appelle Mohamed Ali de Dieudonné Niangouna, atelier du collège Arc de Meyran – Aix-en-Provence, mise en scène d’Alexandre Robitzer, avec Christina, Inès, Claire, Arthur, Raphaël et Terence

Le ring est un dialogue, et la scène est un champ de bataille. Je ne saurais vous dire la joie que j’ai en ce moment, en faisant entendre ma voix, mon corps, toute mon histoire à travers Mohamed Ali. Ce n’est donc pas un nègre dans une cage, ce n’est pas une foire avec un ours à bicyclette. On n’est pas au cirque où l’homme le plus fort soulève quatre cents kilos. Non, mesdames, on est en train d’écrire la vie, à partir de maintenant.M’appelle Mohamed Ali a été écrit pour Etienne Minoungou, qui l’a interprété lors de la création en 2013, dans la mise en scène de Jean Hamado Tiemtoré au Fundamental Monodrama Festival (Luxembourg).

19 h Capital News : l’Usage du vide, texte et mise en scène de Laurent Kiefer, atelier du lycée Pierre Mendès-France, Vitrolles, enseignant : Sylvain Le Bourhis, avec Lisa Gomez, Emna Najahi, Julia Vinci, Mélina Pellen, Denis Musy, Victor Pernet, Grégory Herbe, Téo Mercier, Candice Boursier, Christopher Randal, Silan Demire, Yasmine Fattah, Gwenaëlle Montagné et Laura Barthélémy

Sur Capital News, n’avoir rien à dire n’a jamais empêché personne de parler. De comité de rédaction indigent en tournage de reportage bidonné, de manipulation politique en rachat de fréquence douteux, les mille et une façons d’être malhonnête quand on se prend pour un journaliste. Bienvenue à vous si vous nous rejoignez. Ou pas.

Samedi 26 mai

15 h, Atteintes à sa vie de Martin Crimp, option théâtre commune des lycée du  Sacré Cœur et Sainte Catherine de Sienne, Aix-en-Provence
, mise en scène de Jesshuan Diné

Anne, Anny, Annie, Anya. Elle porte plusieurs noms, se cache derrière autant d’identités. On ne la voit jamais. En dix-sept scènes, selon un découpage cinématographique, les narrateurs ou commentateurs dressent un portrait quasi-documentaire d’une femme qui se définit elle-même comme un “non-personnage”. Fille sans histoire, voyageuse, terroriste ou star de films pornographiques, elle arbore les multiples masques des nouveaux mythes, icônes fascinantes ou repoussantes du monde contemporain. Conte moderne, Atteintes à sa vie fait la radiographie ironique d’une société organisée…
 
17 h, Macbett d’Eugène Ionesco, atelier et option théâtre du lycée Émile Zola, Aix-en-Provence, mie en scène de Frédérique Mazzieri, enseignante : Zélie Tessier

Dans l’imaginaire collectif, Macbeth, ce roi d’Écosse qui régna à la fin du XIe, représente depuis Shakespeare l’archétype de l’ambitieux qui, poussé par sa femme, tua le roi légitime pour monter sur le trône et multiplia meurtres et exactions.
Avec Macbett, pièce qui témoigne de sa vision amère des grands drames qui ont bouleversé le XXe siècle – nazisme et communisme qu’il a toujours renvoyés dos à dos – Ionesco crée une œuvre burlesque dans laquelle la politique n’est que le jeu absurde d’un fou, le caprice d’un paranoïaque satanique. Plus que jamais son théâtre apparaît comme une «farce tragique», sous-titre dont il qualifie lui-même Les Chaises, l’une de ses premières pièces.

19 h, Et au début, il y eut Iphigénie, montage de textes, atelier et option du lycée Paul Mélizan, Marseille, artistes intervenantes : Aurélie Imbert et Lise Galzin, enseignante et metteuse en scène : Andrée Villard, avec Ambre Arbassette, Danna Bitton, Audrey Brieussel, Teddy Junior Crozatier, Lucie Daurat Oules, Colas Depont, Léa Ducou, Lisa Fauran, Anaïs Jacquemard, Albin Khouri, Mattéo Petrignani, Eva Pucci, Caroline Rapuc, Alexandre Raux, Nicolas Shahpazian et Amélie Sichi

Nous n’avons pas la prétention de jouer une énième version d’Euripide. Mais, librement inspirés de la réécriture de Michel Azama en 1991, Iphigénie ou le péché des Dieux, nous ferons entendre les voix de ceux et celles sacrifiés sur l’autel de la Grande Histoire et des petites histoires – ceux et celles dont on a abîmé la jeunesse ou bâillonné le cri au nom d’un pouvoir – ceux et celles à qui les dramaturges ont rendu la parole. Ainsi, du choral à l’intime, s’articuleront les mots de Michel Azama, Federico Garcia Lorca, Jean Genet, Tennessee Williams, Ahmed Madani, Baptiste Aman.

Entrée libre
Théâtre Antoine Vitez (amphi 7, bat. Egger, aile A, rdc. Fac de Lettres, site Schuman, Aix-en-Provence)
Parking en soirée uniquement (spectacle de 19 h)
Info et réservation sur : http://theatre-vitez.com/2017/06/festival-des-bahuts-4/ 

agenda
Du 24 mai au 26 mai 2018
Terminé
15h-21h
Tarif
gratuit
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Évènement terminé
Université de Provence
29, avenue Robert Schuman
Aix En Provence
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