Artiste à l’humour hyperactif, la jeune cannoise d’origine syrienne, déclame son impertinence à la radio, à la télé, dans la presse féminine, sur scène et même dans un livre. Il devient difficile de passer à côté du phénomène Hamzawi.
Avec un débit effréné, beaucoup de mauvaise foi et un ton acide, Nora décortique son quotidien avec un sens obsessionnel du détail, assumant ses névroses et taquinant celles de son public. Elle parle de ces filles en collants gainant qui bouffent et picolent un peu trop, qui finissent les soirées « la frange collée au front », de ces trentenaires névrosées, hypocondriaques, qui « chialent à s’en filer des cystites ». Crue, drôle mais sans naïveté ni dédain, elle parle avec son temps.