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Interview Marc Toesca : Salut les p'tits clous !

Génération Top 50 ! Le Top 50 version spectacle est en tournée. Nous avons rencontré pour l'occasion Marc Toesca. Interview "Salut les p'tits clous".

Publié par Redac . le 18/02/2016
Interview Marc Toesca : Salut les p'tits clous !

Racontez-nous la genèse du show

"Je n'en suis pas l'initiateur. C'est Décibels Production qui est à l'origine du projet, c'est à dire une génération de gens qui ont grandi avec le top 50. Ils sont venus me trouver et m'ont dit "on veut que tu nous racontes l'histoire du top 50".

L'idée de base est là. J'ai trouvé ça assez gonflé ! Car si on fait la genèse du Top 50 c'est une émission de radio, un magazine de la TV. Ca a été d'abord radio et TV puis un magazine qui était hebdomadaire. Le Top 50 devenant maintenant un spectacle ? La boucle est bouclée. Je trouvais ça assez intéressant de pouvoir le faire sur scène, et cette équipe là avait déjà en tête ce qu'allait être le spectacle."


 "Ce n'est pas de la nostalgie, je n'aime pas ce mot, c'est de la tendresse."


Comment avez-vous choisi les artistes ?

"J'ai présenté le Top 50 de 84 à 91, et quand on écoute la musique de cette période là on a souvent des courants très brefs mais très rapprochés. C'est à dire qu'il y a une succession de courants pendant cette période qui est assez impressionnante. C'est pourquoi il n'y a pas qu'un style représenté.

On pense parfois que les années 80 ce sont les paillettes à faire danser mais c'est aussi la naissance du rock indépendant. Il y a eu Mano Negra, on aura sur scène les Négresses Vertes. Ca été une grosse période zouk et world music, on aura Zouk Machine sur scène. Il y aura aussi Pow Wow qui a été le premier groupe vocal numéro 1 d'un top. Le choix des artistes c'est une synthèse de tout ça.

Ce sont des gens qui sont toujours dans la musique. Certains ont continué dans leurs pays, d'autres ici. On n'est pas allé chercher des gens qui ont fait autre chose, il n'y a que des groupes qui sont toujours dans la musique."

Y a-t-il un artiste qui vous a marqué particulièrement ? 

"Perso ? Oui. Stéphane Mellino. Les Négresses Vertes c'est une période que j'ai vécu à fond. J'ai adoré parce que c'était "fuck le système". Ce sont des groupes qui se sont fait tout seuls et qui étaient en dehors du système de maison de disques, etc. c'est les ancêtres de ce qui se passe aujourd'hui avec le rock indépendant.

Alphaville ce sont aussi des souvenirs. Quand j'ai réécouté "Forever Young", j'ai eu plein de choses qui sont remontées."

Racontez-nous les surprises du show

"Le top 50 c'est la création de Canal +, donc la première image ce sera celle de Canal, l'image brouillée avant le générique du Top. Cette époque là est liée à l'image. C'est l'époque où on découvre le vidéoclip. En 84 on n'avait que 4 clips sur tout le top 50 pour les artistes français ! Pour le reste on récupérait des images des plateaux télévision.

Cette partie d'image est donc très présente dans le show. Justement parce qu'avec le développement du vidéo-clip, les personnes de cette époque là associent une image à un son. Il y aura quelques karaoké et il y aura aussi un concours ! Les personnes de chaque villes ont élu leur numéro 1 du top, et une personne du public sera tirée au sort pour l'interpréter. Par exemple on démarre le 25 à Rouen,  et c'est un garçon qui s'appelle Ludovic qui va chanter 3 nuits par semaine d'Indochine."

 

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