Tout d’abord un nid... Lieu de naissance bien vite trop étroit... Le premier souffle d’une vie qui commence.
Puis vient le vent, le son de la flûte traversière, et encore le vent qui transporte et qui brasse, celui qui gonfle les voiles et qui fait planer les cerfs-volants...
Et doucement apparaît avec force le désir de prendre son envol, malgré la peur d’une nécessaire séparation, passage obligé du monde œdipien au monde social.
Dans Flûtt ! , la force éolienne est le moteur de cet éveil au monde sensible, suscitant la curiosité des tous jeunes spectateurs, les deux interprètes évoquent avec délicatesse ce moment de la vie où le petit d’homme virevolte d’un état de besoin à un état de désir.