Mixatac Bamako
Quinze artistes, dix titres, une création unique. Le premier volet de la collection « Mixatac », initée par le festival Marsatac, est né au Mali, à Bamako, en 2008. De résidences de créations en session d’enregistrement d’un album emballé et chatoyant, artistes essentiels de la scène malienne (Ahmed Fofana, Massaran Kouyaté, Issa Bagayogo, Aboubacar Koné…) et incontournables Marseillais (Alif Tree, David Walters) ont tissé un dialogue métissé et puissant. Le résultat ? Une chevauchée mandingue qui s’immisce dans des cadres électro, pop ou hip hop. Singulier et enivrant !
Mixatac Beyrouth
Le troisième volet de la série Mixatac, dont l’album sortira le 16 septembre 2013, a été conçu entre Marseille et la capitale du Liban. Un souffle nerveux, rock et urbain le traverse. Normal, Beyrouth, qui n’en finit plus de panser les plaies de la guerre, est une métropole vibrante. Et les deux artistes français invités ont pour nom Rodolphe Burger et Fred Nevchehirlian. Soit deux dompteurs de mots et de riffs qui savent ce que « décharné » veut dire. A leurs côtés, cinq artistes libanais : le rappeur Rayess Bek, la chanteuse folk Youmna Saba, le producteur Ziad Saad, le guitariste Fadi Tabbal et Abed Kobeissy. Un virtuose du bouzouk électrique qui lie l’ensemble à la grande tradition de la musique orientale.
Mixatac Essaouira
Prenez un trio électro-rock ravageur, les indispensables Marseillais de Nasser ; ajoutez un impressionnant maître de la tradition gnaouie, le maâlem Hassan Boussou ; scellez le tout avec un flow hip hop, chanté en arabe, par le cinglant rappeur marrakchi Komy. Cette alchimie inédite, c’est le Marsatac qui l’a voulue, comme deuxième étape de sa collection Mixatac. Une conversation, à nulle autre pareille, entre rythmiques âpres, beauté renversante des mélopées gnaoua et hip hop haute densité. Et sur scène, la connivence se mue en magie pure.