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TransHumance fait une halte à Salon de Provence

Du 17 mai au 9 juin, TransHumance traverse les villes de Provence. Ce mercredi 29 mai, Camille, Manolo et leurs compères ont installé leurs bivouacs au domaine du Merle de Salon de Provence.

Publié par Clémentine Carreno le 29/05/2013 - Modifié le 30/05/13 14:54
TransHumance fait une halte à Salon de Provence

Le Domaine du Merle, qui s’étend sur plus de 400 hectares, a été totalement aménagé pour l’occasion. Des tipis blancs sont parsemés un peu partout afin d’accueillir les cavaliers professionnels ou éphémères. Les animaux sont sagement installés dans des enclos à la vue du public, les chevaux des butteri italiens côtoient les vaches des Maremmes. Une grande scène est montée au milieu d’un espace sauvage, entouré de grands arbres, pour permettre aux amateurs de jazz de contempler Louis Winsberg et ses musiciens. De grandes tables permettent de se restaurer. L’ambiance s’annonce très conviviale et familiale.

Les chiens de berger sont en piste pour un concours un peu particulier, ils obéissent à la voix et aux coups de sifflet de leur maitre pour déplacer en douceur le troupeau qu’ils ont à charge. Un système de points est mis en place, c’est un véritable sport qui dévoile une complicité étonnante entre l’homme et l’animal. Cette relation est omniprésente dans TransHumance.

Ce projet euroméditerranéen, en partenariat avec l’Italie, n’est pas qu’un simple spectacle, c’est avant tout une expérience participative. Le temps fort de cette journée reste l’animaglyphe. Il s’agit d’une œuvre étonnante qui consiste à dessiner dans un paysage à l’aide d’animaux et d’êtres humains. Chaque piéton se voit recevoir un casque audio relié à une petite radio. Une fois posé sur les oreilles, des sons mêlant galops de chevaux et cris de brebis transportent les participants. Manolo et ses cavaliers, sur leurs chevaux resplendissants, ouvrent la marche en file indienne, une vraie chaine humaine de plus de 300 personnes se met à les suivre. Le dessin peut commencer. Une marche proche du mystique s’anime au son des chuchotements d’un petit français et d’une petite italienne. Tout le monde est concentré sur ses pas, déconnecté du monde extérieur. Bercés par les voix douces et chaleureuses de ces enfants, les esprits se vident et les pas deviennent presque robotiques. La finalité du dessin se fait toujours en musique avec l’hymne de la Transhumance. Une fois encore, l’animal et l’homme sont unis pour vivre une expérience unique.

 


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