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Les Naive New Beaters ont fait chavirer le Cargo de Nuit.

C’est dans la petite salle si chaleureuse du Cargo de Nuit d’Arles que les Naive New Beaters se sont produits vendredi 23 novembre pour un concert pour le moins déjanté !

Publié par Redac . le 27/11/2012
Les Naive New Beaters ont fait chavirer le Cargo de Nuit.

Les quatre palmiers gonflables posés sur la scène annoncent déjà la température, il va faire chaud ce soir ! Petit hic, la salle est quasiment déserte à une demi-heure du show, ce qui est assez inquiétant… Les minutes deviennent assez longues et l’impatience s’installe en même temps que le public qui est de plus en plus nombreux. En un quart d’heure la pièce est comble et les trois lascars se font désirer. La lumière se tamise et les Naive New Beaters arrivent chacun à leur tour sur la petite scène.

Eurobélix prend place derrière ses platines, Martin Luther BB King s’accroche à sa guitare et David Boring se jette sur son micro ! Des tenues sorties de nulle part mais qui collent tellement bien au trio farfelu, Eurobélix a même sorti la Gomina pour l’occasion ! A peine la première chanson entamée que le public saute déjà en l’air ce qui a le don de motiver encore plus les trois énergumènes ! David Boring, comme à son habitude, interagit fréquemment avec les spectateurs. Son accent et sa façon de parler proches d’Homer Simpson, son chapeau de Davy Crockett et son éternelle bonne humeur font de ce personnage atypique un chanteur attachant. Sur scène, c’est une explosion d’ondes positives qui se transmettent. Le groupe se cherche, se châtie, s’amuse et cette bonne ambiance se répercute sur les spectateurs. Tout le monde danse, chante, tape dans les mains… une participation collective qui rend ce concert exceptionnel !

La proximité est telle que le chanteur laisse ses deux compères pour se retrouver au milieu de la foule ou en haut des escaliers, la lumière plaquée sur lui « comme sur les plateaux télé ». Tous les tubes y passent, de Wallace à La Onda, chaque morceau a un goût différent ! Puisque les Naive New Beaters ne font rien comme les autres, ils offrent deux rappels toujours aussi énergiques. Ils voulaient une atmosphère « tropicalisée », ils l’ont eu ! Toute la salle est conquise et ressort le sourire aux lèvres en chantonnant, mission accomplie ! « La Onda est une vague qui vient et qui revient » explique David Boring et cette fois- ci, elle a visiblement embarqué le Cargo sur son passage !

Clémentine Carreno
Photos : Baptiste Bondil

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