chargement en cours

L'incendie de Marseille-Pennes Mirabeau est officiellement fixé

La préfecture des Bouches du Rhône annonce que l'incendie est désormais fixé, cela signifie qu'il n'évolue plus.

Publié par Jean-Baptiste Fontana le 09/07/2025
L'incendie de Marseille-Pennes Mirabeau est officiellement fixé

Il aura fallu près de 30 heures aux sapeurs-pompiers et aux marins-pompiers pour venir à bout de cet incendie débuté ce mardi vers 11h en bordure d'autoroute et qui aura parcouru 750 hectares sur les communes de Marseille et des Pennes Mirabeau.

Le feu n’évolue plus, mais cela ne veut pas dire que les interventions sont terminées et qu'il est complètement éteint puisque des points chauds peuvent subsister et déclencher parfois des reprises de feu.

Au total, plus de 800 pompiers seront intervenu sur cet incendie de grande ampleur.

publicite

De lourds dégâts mais pas de blessés graves

Malgré le déploiement d'un dispositif imposant, avec 6 canadairs, 2 Dash et 7 hélicoptères et 250 engins au sol, force est de constater que le bilan est particulièrement lourd.

Il n'y a pas eu de blessés graves, mais tout de même 97 blessés légers, la plupart pour des coups de chaud ou pour avoir inhalé des fumées.

C'est au niveau matériel que les dégâts sont les plus importants. Si les pompiers ont réussi à protéger plusieurs centaines d'habitations, 71 bâtiments ont été touchés, dont 10 habitations détruites. Deux entrepôts et une quinzaine de véhicules ont également été touchés. C'est un bilan exceptionnellement lourd pour un feu peri-urbain.

Les causes de ces destructions devront être analysées pour comprendre pourquoi il n'a pas été possible de protéger toutes les habitations. La vitesse de propagation du feu, liées à des conditions exceptionnelles de secheresse et de vent a visiblement surpris les marins-pompiers, notamment au nord de l'Estaque.

Pourtant, dès son départ vers 11 heures du matin et sa prise d'intensité, les autorités savaient que le feu se dirigeait vers ces quartiers et allait les toucher dans la journée. Le relief escarpé et l'absence de pistes forestières dans certains secteurs ont également pu compliquer le travail des pompiers, avec des habitations en contact direct avec la garrigue sans que les pompiers puissent créer une zone de protection.

Environ 400 personnes ont dû évacuer leur domicile, mais désormais ⁠le confinement est levé même si le retour dans certaines habitations reste parfois interdit par les autorités.

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies.