Le travail de Mia Llauder montrera des pièces mutantes, dépourvues de leur caractère d'objet, des pièces vaporeuses, délicates, impalpables, qui jouent avec les sens. Des éléments opaques en suspension, où l'espace pénètre en créant des nuées, des transparences, de fines toiles d'araignée où le contexte est invité à faire partie de la composition.
Le travail de Joan Serra montrera des "pièces unique et impossible de dupliquer, à un point où elles montrent physiquement la métamorphose de la pâte, selon une certaine densité, un certain volume et à un certain moment de tension interne, par l'action du feu, Tel est, en principe, le trait commun à toute la céramique, alors que la différence se trouve dans le fait que, dans son cas, il devient le facteur déterminant de l'oeuvre. »