Tous les dimanches soir de l’été, un voyage au cœur du cinéma africain, allant de la projection de quelques-uns de ses chefs d’œuvre les plus reconnus à la découverte de créations plus contemporaines. À travers documentaires et fictions sont explorés les récits intimes des grands bouleversements que certains pays ont connus ou connaissent encore ainsi que l’effervescence contestataire et artistique du cinéma contemporain de ce continent.
Vous pouvez également découvrir gratuitement, jusqu’au démarrage du film, l’exposition Stirring the Pot d’Emeka Ogboh.
Les 3 premiers rendez-vous (13, 20 et 27 juin) seront consacrés à une programmation de courts-métrages en raison du couvre-feu à 23h.
Le format des soirées Belle & Toile s’adapte au contexte sanitaire : malgré la gratuité, la réservation – ouverte 2 jours avant, soit dès 10h le vendredi qui précède – est indispensable pour accéder au toit-terrasse.
Cabascabo d’Oumarou Ganda – Niger, 1969, 48 min
Un tirailleur africain en Indochine revient au Niger, démobilisé, riche. Il est entouré, fêté. Généreux, il va dilapider son magot et sera bientôt abandonné par tous ses amis. Un des films culte des cinéastes et professeurs de cinéma américains. La réponse d’Oumarou Ganda au film Moi, un noir de Jean Rouch, dans
lequel il interprétait son propre « rôle », celui d’un « tirailleur sénégalais » enrôlé dans la guerre d’Indochine.
Restauré en 2K en 2019 – Partenaires de la restauration : Orange Studio, Cinémathèque Afrique, en collaboration avec Argos Films
Prix spécial du Jury au festival International de Moscou, 1969 / Sélection Semaine de la critique, 1969
Lien d’inscription (actif à partir de vendredi 11 juin à 10h)
Samba le Grand de Mustapha Alassane – Niger, 1977, 14 min
Les aventures d’un héros légendaire qui, ébloui par la beauté d’une princesse, en demande la main. Celle-ci lui impose plusieurs épreuves dont il sort vainqueur, mais il doit encore et toujours prouver sa vaillance. Seule la mort finira par réunir les deux jeunes gens.
Film restauré en 2K en 2019 – Partenaires de restauration : NYU, Cinémathèque Afrique, en collaboration avec le SCAC de l’Ambassade de France à New York et de Razak Moustapha
Sélection : Il Ritrovato, Bologne 2019, Budapest Classics film marathon 2019
+
Mwansa The Great de Rungano Nyoni – Zambie, 2010, 24 min
Mwansa, 8 ans, aspire à être un héros. Pour prouver qu’il est bien Mwansa le grand, il s’engage dans un voyage extraordinaire dont il ne maitrise pas les conséquences. Par la réalisatrice de “I’m not a witch” (Cannes 2017), qui donne à voir la Zambie, si rarement portée sur la carte des cinémas du continent. Produit dans le cadre de la série Africa First Focus Feature
Lien d’inscription (actif à partir de vendredi 18 juin à 10h)
Tinye So de Daouda Coulibaly – Mali, 2010, 25 min
Ce court métrage à l’esthétique très innovante replace l’héritage historique du Mali à une place à la fois centrale et délestée du folklore qui l’affaiblit.
Produit dans le cadre de la série Africa First Focus Feature
+
Pumzi de Wanuri Kahui – Kenya, 2009, 23 min
Très beau et rare film d’anticipation sur le continent par la réalisatrice de “Rafiki” (Cannes 2018).
Produit dans le cadre de la série Africa First Focus Feature et sélectionné au Festival de Sundance en 2010
Lien d’inscription (actif à partir de vendredi 25 juin à 10h)
Touki Bouki de Djibril Diop Mambety – Sénégal, 1973, 95min
Mory, jeune berger et Anta, étudiante, sont amoureux. Ils rêvent de quitter Dakar pour rejoindre le paradis : Paris ! Le chef-d’oeuvre de Djibril Diop Mambety, flamboyant portrait d’une jeunesse déchirée entre rêve et débrouille, entre ancien et moderne est un grand classique.
Restauré en 2008 par la Cinémathèque de Bologne / l’Image retrouvée et la Film foundation dans le
cadre du World Cinema Project.
Prix de la Critique internationale au Festival de Cannes 1973
Dans le cadre de « Afriques Fantastiques – Fantastic Africa »