2024 restera une année de référence pour le tourisme en région Provence Alpes Côte d’Azur. L’arrivée de la flamme olympique, le Tour de France à Nice ou encore les régates et matches des Jeux Olympiques : Des temps forts qui ont permis d’engranger des records de fréquentation, notamment autour du littoral. Le Comité Régional du Tourisme estime d’ailleurs que les Jeux olympiques et paralympiques ont permis d’enregistrer 200 millions de retombées économiques.
En 2024, « La Région Sud est même la seule, en France, à enregistrer des résultats en hausse, avec la Corse. Sur l’ensemble de notre territoire, la fréquentation a progressé de 3% notamment grâce au dynamisme de la clientèle internationale (+4%). » souligne François de Canson, président du Comité Régional de Tourisme Provence-Alpes-Côte d’Azur, vice-président de la Région Sud, lors du lancement de la haute saison touristique ce vendredi à Saint-Tropez.
Pas de grands événements pour le grand public en région Sud cette année, mais il est temps de profiter de ces « investissements » et toutes ces belles images diffusées dans le monde l’an dernier : l’arrivée du Tour de France sur la Promenade des Anglais ou les régates olympiques dans la rade de Marseille ont peut-être déclenché des envies de sud pour de nouveaux touristes cette année.
« D’ores et déjà, la haute saison se présente sous les meilleurs auspices avec des taux de réservation identiques à ceux de 2024, année exceptionnelle. » se félicite François de Canson. A Marseille aussi, l’Office de Tourisme annonçait des perspectives positives pour cette année, encouragée notamment par une configuration des ponts de mai très positive.
Car l’un des enjeux du tourisme en région Sud, est bien d’étaler la fréquentation touristique. Que ce soit dans les grandes villes, sur les plages ou dans les Alpes, la fréquentation estivale est en général très forte, voire en surtourisme dans certaines zones. Certaines communes comme Saint Tropez ou Antibes Juan les Pins limitent ainsi les accès en centre ville l’été aux touristes. Dans le Parc National des Calanques, ce sont des quotas d’accès qui limitent le nombre de visiteurs dans la calanque de Sugiton.
Ainsi, la tous les acteurs institutionnels du tourisme poussent pour développer les ailes de saison, et notamment au printemps et en été. A l’échelle de la région, cela avance doucement mais les premiers résultats sont visibles : « dans l’hôtellerie en 2019, l’été représentait 30% des nuitées alors qu’il ne représente aujourd’hui plus que 27% » annonce François de Canson.
Reste désormais à ajuster l’offre dans les prochains mois. Le tourisme est un secteur très dépendant de la santé de l’économie.
Avec la Russie qui intensifie la guerre à l’est de l’Europe, la crise dans laquelle s’enfonce désormais les États Unis et entraînant de nombreux secteurs, la tendance positive constatée jusqu’à présent n’est pas à l’abri d’un retournement de tendance. Une possible récession aux USA pourrait entraîner d’autres économies.
D’autant plus que la région reste en concurrence avec de nombreuses destinations méditerranéennes, avec des rapports qualité/prix souvent plus attractifs et politiques touristiques plus accueillantes.
« Nous sommes le berceau du tourisme ! Continuons à capitaliser sur nos forces et nos filières. » conclut François de Canson.