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Benjamin Siksou : le reportage

Du 15/05/2009 au 30/05/2009 - Marseille - Espace Julien - 13 °
48 km/h
Terminé
Publié par Damien Deparnay le 20/05/2009 - Modifié le 31/12/09 00:00
Benjamin Siksou : le reportage

Le 25 mai, Benjamin Siksou a littéralement enflammé un Espace Julien plein à craquer. Une voix et des mélodies parfaites qui font de ce finaliste de la Nouvelle Star un artiste à part entière.

Une salle qui affiche complet, un public particulièrement féminin, une moyenne d'âge avoisinant les seize ans et demi : bienvenue à l'Espace Julien le soir du 25 mai 2009. Pourtant, le jeune artiste qui s'apprête à donner son premier concert marseillais n'a même pas encore sorti d'album. Juste un single et quelques titres en écoute sur son Myspace.

Puis les lumières s'éteignent doucement. Les hurlements les plus aigus fusent. On aperçoit sur scène l'ombre de deux musiciens, un batteur et un bassiste. Puis c'est l'euphorie lorsque apparaît le tant attendu Benjamin Siksou.

Dès son arrivée, le jeune chanteur marque par son originalité en entonnant un "Je suis content d'être ici ce soir" sur un rythme funk effréné. L'ambiance est assurée pour le reste de la soirée.
En réalité, ce concert est l'occasion pour Benjamin de présenter à un public déjà conquis les chansons de son futur album. Entre des compositions en anglais et en français, l'artiste nous plonge dans des univers variés : du blues avec Foxy Lady, mais aussi du jazz, du rock et quelques balades plus mélancoliques comme Décor. On devine sans difficulté sa collaboration avec le chanteur de pop anglaise Hugh Coltman, notamment dans l'écriture de son premier single My Eternity. Chacune de ses interprétations ressemble à une histoire que Benjamin n'a aucun mal à conter.

Soudain, la lumière se tamise. Benjamin reste seul en scène et prend place sur un tabouret de bar, la guitare sur le genou. Et lorsque les fans entendent les premières notes de sa désormais mythique reprise de Just the two of us, on frôle l'euphorie, néanmoins justifiée. Même chose quand Benjamin choisit de nous faire découvrir une de ses nouvelles chansons, dans laquelle il déclare sa flamme à son "amour", sa "muse", son "égérie", avant de murmurer à son public "embrasse-moi pour l'instant".

Ses deux musiciens reviennent et Benjamin offre une reprise très blues de Billie Jean, de Michael Jackson. Puis le tabouret de bar finit par s'écarter pour laisser place au showman. On retrouve alors l'artiste qu'on avait eu le plaisir de découvrir à la Nouvelle Star. Entre ses nouvelles compositions, Benjamin s'amuse à adapter un standard du grand John Coltrane. Il parvient alors à nous transporter dans l'univers swing américain des années 1920, au point qu'on en regretterait presque l'absence d'un piano. Puis au fil du morceau, la basse reprend le dessus. Benjamin entreprend alors des improvisations vocales parfaitement maîtrisées. Les onomatopées s'enchaînent à une vitesse folle pour finir dans une ambiance très funk.

Puis c'est déjà l'heure de l'ultime chanson. Alors les nombreux fans désespèrent déjà. Mais c'est sans compter sur la générosité de Benjamin Siksou. Il offre un premier rappel avec The Ghetto vs Satisfaction, en duo avec Irma, qui a agréablement surpris le public en première partie de concert, avec une magnifique voix dans la lignée d'Ayo. A l'issue de ce premier rappel, le public s'engouffre vers les portes de sortie, malgré des lumières toujours éteintes. Les habitués comprennent alors qu'un deuxième rappel est encore possible. En effet, Benjamin Siksou ne tarde pas à revenir avec sa guitare acoustique pour rechanter My Eternity, dans une atmosphère des plus intimiste. La soirée s'achève donc en beauté. On était venu voir le finaliste de la Nouvelle Star 2008. On a finalement assisté au concert d'un artiste à part entière. Vivement la sortie de l'album !

Damien Deparnay

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