La civilisation pharaonique est l’une des plus anciennes à nous avoir laissé une pléthore de témoignages concrets. De nombreux vestiges portés à notre regard aujourd’hui ne seraient probablement pas dans un aussi bon état de conservation sans Khâemouaset, qui fût le premier archéologue de l’histoire.
Il possédait le savoir et donc par contiguïté le pouvoir. Sachant lire et écrire, il entreprit un travail de recherche généalogique et archéologique afin de restaurer les monuments de ses ancêtres. L’œuvre de Khâemouaset est si mémorable que plus d’un millénaire après sa mort, des contes le vantaient encore. Il est parmi les cinquante fils de Ramsès II, certainement le plus prolifère et le plus fascinant.
140 pièces rares de prestigieux musées réunies au Musée Départemental Arles Antique
140 œuvres d’une beauté fascinante subjuguant le regard de cette évidence qu’avait le peuple égyptien à vouloir éterniser le réel sont exposées. Bijoux, bustes, reliefs, table d’offrandes… Le binôme excellemment orchestré entre les œuvres et leur scénographie nous plonge de façon ludique dans la vie de Khâemouaset tout en nous donnant la sensation d’évoluer dans un écrin feutré digne de la conscience précieuse de l’exposition.
Au premier étage un clin d’œil contemporain est fait à Khâemouaset, 40 planches de bande-dessinées d’Isabelle Dethan y sont exposées. Ainsi le prince, qui signait ses ouvrages « Khâemouaset fils du roi » se retrouve au XXIème siècle, sans réelle concordance historique, mais en corrélation avec l’obsession d’éterniser son nom.
Des oeuvres des plus grands Musées, essentiellement du Musée du Louvre réunies au Musée départemental Arles Antique grâce au projet d'un passionné : Christophe Barbotin.
L’idée de l’exposition a germé il y a 20 ans dans l’esprit de Christophe Barbotin. Son travail avec Alain Charron a permis de réunir des œuvres du Musée du Louvre, du British Muséum, du Musée de Genève…
Grâce au partenariat renouvelé pour la troisième fois avec le Musée du Louvre dont Christophe Barbotin est le conservateur en chef des antiquités Egyptiennes, le Musée départemental Arles Antique a bénéficié d’un prêt d’œuvres exceptionnelles, dont certaines sont exposées pour la première fois hors du Musée du Louvre.
