Marsatac est de retour ! Le festival s’installe durant trois soir au Parc Borely avec deux grandes nouveautés imposées par la crise sanitaire : la nécessité d’avoir un public assis et une capacité limitée à 5000 personnes. « C’est une proposition différente, un réel défi. » confesse Béatrice DESGRANGES, la directrice du festival.
Car pour un festival à la tonalité rock-electro, devoir proposer un format assis est sans doute l’enjeu le plus compliqué pour cette édition. « On va travailler sur une programmation exceptionnelle tout en gardant la ligne artistique qui a toujours été celle de Marsatac depuis 23 ans. »
« Etre assis, n’empêche ni l’émotion, ni la fête. Ce ne sera pas la même la chose, une version différente mais dans laquelle on mettre autant de paillettes et de magie, et ce sera dans un écrin merveilleux. » Béatrice DESGRANGES, directrice de Marsatac
Autre contrainte imposée à ce jour : une jauge maximale de 5000 personnes par soir. Le festival pouvait accueillir les dernières années jusqu'à 15.000 spectateurs par soir. C’est le résultat d’une concertation mise en place avec le Ministère de la Culture depuis plusieurs semaines. « Ce n’est pas facile, mais c’est un défi que l’on a décidé de relever. »
La programmation sera connue d’ici un mois et la billetterie ouvrira à cette occasion. Les billets déjà achetés pour 2020 restent valables pour 2021.
Côté horaires, les soirées se termineront plus tôt qu’au Parc Chanot. L’horaire de début n’est pas encore connu, mais, à priori, le festival restera en format soirée. « Il y a encore beaucoup de choses à faire valider, mais ce ne sera pas un format de journée. Compte tenu que le public sera assis, on ne peut pas avoir un format trop long non plus. »
Impatiente de retrouver le public, l’équipe de Marsatac souligne l’impact d’un tel festival pour le secteur culturel : « Lorsque Marsatac n’ouvre pas ses portes ce sont près de 300 personnes qui sont privées d’emploi, dont 180 intermittents du spectacle, 400 prestataires directs (dont 85% d’entreprises locales) à qui on ne loue pas de scènes, de matériel son et lumière, de tentes et d’algecos, d’éléments de décors, de chambres d'hôtel, voire de toilettes, sèches bien évidemment. C’est aussi 350 bénévoles, tous jeunes et souvent étudiants, issus du territoire marseillais, qu’on prive d’une expérience précieuse pour les aider à bâtir leur parcours professionnel… il était pour nous difficile de concevoir - encore - une année sans. »