Des engins de chantiers ont commencé à travailler à nouveau ce jeudi matin sur le site de la Corderie. Des tractopelles sur la carrière grecque antique ? Oui, mais pour protéger ces ruines. Après la pose d'un géotextile, les engins y ont déversé du remblai pour recouvrir les fouilles. Ce n'est donc pas à proprement dit, le début de la construction de l'immeuble, mais les étapes préalables qui doivent permettre de protéger le site antique avant le début du chantier de la construction de l'immeuble. A noter que cette action de protection concerne toute la zone de la carrière antique, avec une surface bien plus large que la zone officiellement protégée.
Une rencontre avec la maire de secteur, Sabine Bernasconi, le CIQ et le collectif Laisse Béton et les représentants de Vinci a eu lieu ce lundi. A la demande de la ministre, venue le 7 octobre dernier, les acteurs du dossier doivent travailler ensemble pour l'aménagement futur du site, et notamment sa partie sauvegardée. Reste à savoir si l'immeuble se fera toujours tel qu'il est imaginé depuis le début ou si Vinci compte revoir ses plans.
L'entreprise a déjà subit plusieurs annulations de commandes et il n'est pas impossible qu'il lui soit demandé de revoir désormais les plans de l'immeuble. En effet, l'accès aux vestiges doit être mieux pris en compte et cela reste encore sujet à de vives discussions.