La soirée commença tout en douceur et en charme avec la pianiste et chanteuse australienne Sarah McKenzie. Une prestation pleine d'émotion dans le large amphithéâtre de la place d'armes avec en prime un coucher de soleil sur la mer que quelques éphémères gouttes de pluie ne parvinrent pas à gâcher.
Il fallu ensuite opter entre Onefoot sur la terrasse du J4 et Minuit 10 dans la Cour de la Commande dommage ... car on aurait aimé pouvoir tout entendre et tout voir ...
Puisqu'il fallait choisir, ce fut Minuit 10 ... Le groupe avait trouvé un bel écrin dans cette Cour de la Commande très joliment mise en lumière par les techniciens du festival. Le cadre idéal pour écouter ce groupe du Sud de la France qui venait donc en voisin. Un jazz fusion totalement planant faisant la part belle aux sonorités électroniques mais aussi aux influences ethniques.
Une très belle découverte pour de nombreux spectateurs totalement sous le charme de ces mélodies souvent appuyées par des chants dénués de mots, des voix utilisées comme des instruments à vent.
La fin de soirée était confiée au swing de Kyle Eastwood, qui nous montra l'étendu de son répertoire très groovy d'abord à la contrebasse accompagné par la batterie de Chris HigginBottom et les cuivres impeccables de Quentin Collins et Brandon Allen
La soirée s'acheva enfin sur un registre aux accents plus électros lorsqu'il interpréta à la basse quelques unes de ses compositions tirées du film "Lettres d'Iwo Jima" accompagné par Andrew McCormack au piano.
Un cadre fantastique, de la musique Jazz dans toute sa variété ... une belle soirée de plus au Festival Marseille Jazz.
Didier Philispart