Trois danseurs en leggings bigarrés, quelques bouts de bois, pas d’autre bande son que le bruit de leurs pas ou des fuites d’onomatopées : l’extrême dénuement du bien-nommé Simple n’est pourtant pas le fruit d’un vœu d’ascèse. Si la chorégraphe argentine Ayelen Parolin a tant ménagé ses ressources, c’est pour laisser le champ libre à des instincts qui auraient déserté l’horizon du monde de la danse : l’idiotie, l’infantile, l’humour, l’innocence, le lâcher-prise. Hormis un clin d’œil visuel amusé au gracile Summerspace de Merce Cunningham, Simple s’offre indépendamment de toute réflexion sur sa discipline.
Durée : 50 min
Infos/réservations : www.actoral.org