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Reportage avec Tryo, Pep’s et Manu Larrouy

Pour cette avant-dernière soirée des Voix du Gaou 2009, le festival affichait quasiment complet. Il faut dire que la programmation du 28 juillet était alléchante : Manu Larrouy pour ouvrir le bal, Pep's pour continuer à se mettre dans l'ambiance, et Tryo pour être sûr de conclure la soirée en beauté.

Publié par Damien Deparnay le 29/07/2010 - Modifié le 20/07/08 16:50
Reportage avec Tryo, Pep’s et Manu Larrouy

Il a fait chaud sur l'île du Gaou le 28 juillet au soir. Evidemment le thermomètre est monté à plus de 30°C, mais c'est sur scène que le mercure était à son maximum.

La gente féminine a particulièrement eu chaud lorsque Manu Larrouy est arrivé sur scène. Et le charmant jeune homme ne lésine pas sur les moyens pour faire monter le thermostat. Sa musique entraînante, mêlant le reggae à la pop folk, a irrésistiblement fait balancer un public venu nombreux. Quant aux textes, ils allient la simplicité et l'intelligence. Manu Larrouy parvient à diffuser un message parfois engagé, parfois amoureux, sans jamais trop en faire. Certaines chansons un peu décalées ont d'ailleurs su faire sautiller les spectateurs, à l'image de « Maria faut qu'on baise ». Ce « Mec à la cool » marque également par son humour, notamment lorsqu'il décide de faire chanter en canon garçons et filles sur sa chanson. A noter également le talent de ses deux musiciens, le bassiste Pierre Le Bourgeois et le batteur Julien Pop. Un trio plein de joie de vivre et de fraîcheur qui a donc su allumer la braise sans aucune difficulté.

 

 

 

 

 

 

Place ensuite au jeune Pep's. Et l'artiste porte bien son nom. Malgré un départ étrange en électro-rap qui a laissé l'auditoire sceptique, le Grenoblois a fini par montrer sa vraie personnalité. Et contre toute attente, celle-ci ne correspond pas nécessairement à l'idée qu'on pouvait s'en faire. A l'instar de ses deux chansons les plus connues, à savoir « Liberta » et « Mélodie », la prestation de Pep's ressemble davantage à un concert de pop-rock surprenant, et donc intéressant. Il jongle avec les mots, les syllabes et utilise une voix qu'il maîtrise parfaitement pour nous emmener dans divers univers musicaux. Il fait même un détour par un morceau de rock samba et en profite pour se jeter dans le public et s'offrir un slam. Rien que ça. Le public a donc étais doucement, mais sûrement conquis par cet artiste. A découvrir en concert.

 

 

 

 

 




Mais ne nous leurrons pas, le public présent sur l'île du Gaou le 28 juillet était essentiellement venu pour Tryo. Dès l'arrivée des quatre acolytes sur scène, c'est le triomphe. Avec Guizmo, Manu, Mali et Daniel, bien plus qu'un simple concert, c'est une fête populaire qui s'annonce. On s'amuse, on chante, on danse, on saute sur « La main verte », ou « Désolé pour hier soir ». Mais on réfléchit aussi, on prend conscience, notamment avec « Abdallah », traitant de la cause Touareg ou « Toi et moi ». Car c'est bien là le talent du groupe : parvenir à allier la chanson festive à l'engagement. Et tout le monde en prend pour son grade, de Nicolas Sarkozy à Vincent Bolloré en passant par les multinationales nucléaires. Mais la critique n'est jamais gratuite et donne lieu à des textes savoureux, ou à des mises en scènes des plus comiques. Leurs compositions, inspirées de musiques ramenées des quatre coins du monde par chacun des membres du groupe, et leurs harmonisations vocales ont donc suffi à créer un joyeux moment que les nombreux fans ne sont pas prêts d'oublier.



 

 

 

 

 

 

Damien Deparnay

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