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Reportage 2008 : Jil is Lucky + Bensé au Mas des Escaravatiers

Une soirée familiale, sur et devant la scène... Le Mas des Escaravatiers accueillait en ce 26 juillet, Bensé et Jil is Lucky…un bel avant goût de la petite tournée que les deux frangins préparent à la rentrée.

Publié par Jean-Baptiste Fontana le 06/05/2008 - Modifié le 27/07/11 12:06

Si on parlait du cadre magnifique, magique, idyllique et autres qualificatifs en « ique », on irait dire qu’on se répète beaucoup…pourtant même si la pelouse est moins verte qu’au début de la saison, rien ne change au charme de cet endroit intimiste où le rosé sent toujours bon l’été.

 


Jil Is Lucky

Alors que le groupe monte sur scène, Jil is Lucky est parmi nous au sens propre comme au figuré…on voit surgir du fond du public une silhouette ébouriffée, pieds nus et lunettes rouges en forme de cœur sur le nez. Le ton du concert est donné, la température est prise…l’ambiance sera au rendez-vous !


Alors que l’on n’était point rassasié par l’écoute du maxi « The Wanderer », il entame ici, accompagné des Memphis Deput(i)es (je vous laisse trouver la finesse), un set où se mêleront aisément ses quatre morceaux et autres compositions, nouvelles et plus anciennes…un vrai régal...un festin même !

Son sens aigu du rythme et de la mélodie apporte à cette première partie une sorte d’ivresse peu définissable. Les différents sons produits par le violoncelle et les autres instruments créent une atmosphère chaude, une musique démoniaque tout en insouciance et légèreté…entre déjantement et démence.





Bensé

La nuit est tombée, l’olivier est éclatant de lumière, quand Bensé débarque sur scène entouré de ses musiciens, chemise de bûcheron sur le dos.

Alors qu’on s’habituait aux arrangements de l’album, on retrouve une musique plus brute, plus folk, plus entraînante, un peu plus rock même. Les morceaux sont moins chargés et mettent en valeur cette ambivalente impression d’être autant dans une ambiance confinée et intimiste qu’au volant d’une vieille Cadillac, le long des plaines américaines.

On navigue avec lui au fil des chansons sans jamais avoir le mal de mer!
Les morceaux semblent dessiner ces portraits dressés avec encore plus de finesse et de vérité.

Des chansons largement piochées dans son premier opus viendront nourrir ce set, de "Au Grand Jamais" à "Angela" (venu l'applaudir ce soir-là), en passant par "Petite", où Rose vint poser sa voix dans un duo tout en douceur et complicité.
Cette chanson folk française, emprunte de poésie, rime décidément à merveille avec la magie du lieu.

Alors que la fin commence à pointer le bout de son nez… tantôt rejoint à nouveau par Rose pour une reprise de Damien Rice, "Volcano", réclamé par les premiers rangs, tantôt par tous les musiciens pour une reprise d’Arcade Fire…le concert semble prendre une teinte particulière, plus amicale, moins conventionnelle. Et on aime ça !

Pour clore ce très bon set et concert, Jil is Lucky revient pour une reprise de Bob Dylan et une autre de ses compositions "God Bless You"…une dernière "danse" appréciée du public qui en aurait pourtant voulu davantage.

Le public semblait n’être réellement pas venu au hasard, n’hésitant pas à chanter, danser, taper des mains.

Seulement toute bonne chose à une fin!...même si pour beaucoup la soirée au Mas des Escaravatiers était loin d’être finie…


Par Agathe Olivier

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