Une cabine son est posée au milieu de la scène. Des techniciens s’affairent. On entend des bruits de forêt. Raphael est devant un piano droit, joue de la guitare électrique parfois. Alors qu’il réinterprète une vingtaine de ses chansons, un ingénieur du son inconnu l’interrompt, le sommant d’aller plus loin dans l’intimité d’un morceau ou d’en améliorer ses versions. Le spectateur devient alors partie prenante de cette séance d’enregistrement en public.
Avec cette mise en abyme étonnante et amusante, l’auteur, compositeur, interprète, invente une nouvelle forme pour s’exprimer. Il rembobine la bande magnétique de sa vie et rejoue ses plus gros succès comme Caravane, Ne partons pas fâchés, Dans 150 ans ou Le train du soir. Des morceaux qu’il aime autant que son public. Car pour lui, comme pour Leonard Cohen, « les chansons sont anoblies par ceux qui les écoutent ». Plus qu’un concert, il s’agit d’une création avec ses dialogues et sa narration, subtilement mise en scène par Guillaume Vincent. Une plongée dans l’univers poétique de Raphael : « une poésie un peu curieuse, un peu étrange, en tout cas très particulière et ça doit être ce que je suis ».
Durée 1h30
Infos/réservations : www.chateauvallon-liberte.fr