Pianiste et chercheur, deux mots en forme de tentative d’explication pour présenter Edouard Ferlet. Insuffisants évidemment pour décrire au plus près le travail de cet artiste singulier, venu au piano par le jazz dès le plus jeune âge, constamment en quête de nouvelles expériences.
Il y a une petite dizaine d’années, Edouard Ferlet revisitait Jean-Sébastien Bach, amoureusement détourné, trafiqué et transfiguré dans « Think Bach », album qui lui vaut un succès critique considérable. Aujourd’hui, avec « Pianoïd », son dernier album, il arpente de nouveaux territoires qui vont de la musique contemporaine à la pop.
Edouard Ferlet est un savant du clavier. Pas seulement, parce qu’il est un virtuose bardé de diplômes prestigieux, meilleur pianiste jazz de la Berklee Music Academy de Boston, ce qui vous pose son homme. Il est aussi avide d’explorer toutes les possibilités qu’offre le piano sous toutes ses formes. Pour « Pianoïd », par exemple, il travaille sur un Disklavier, réinvention moderne du piano automatique, et programmable, à mi-chemin entre le piano traditionnel et le synthétiseur, ou encore sur un de ces pianos silencieux numériques.
Infos/réservations : marseillejazz.com
Dans le cadre du Festival Marseille jazz des Cinq Continents :