Il faut d’abord écouter la musique de Mozart : l’ouverture de son opéra menée à un train d’enfer, est saccadée juste ce qu’il faut, osant le murmure et les éclats subits, haletante assurément mais teintée de mélancolie. Tout est dit dès les premières minutes. Au crépuscule d’un 18ème siècle marqué par l’esprit des Lumières, une société éprise de changements et de liberté vivait ses derniers feux. Mais de cette liberté, qu’allaient bien pouvoir faire nos héros ? Que de battements de cœur, de désillusion et d’espoirs déçus !
Certes, l’Histoire était en marche et l’injustice sociale dénoncée mais les rapports amoureux, les sentiments profonds et cette jalousie maladive, allaient-ils changer pour autant ? Les femmes continueraient à jouer avec le coeur des hommes pour ne pas céder au désespoir devant tant de légèreté et les hommes tenteraient de sauver la face en montrant comment la noblesse du cœur ignore le rang social.
Mise en scène : Pierre Thirion-Vallet
Direction musicale : Amaury du Closel
Orchestre Les Métamorphoses
Durée : 3h30 avec entracte
Infos/réservations : theatreleforum.fr