Heureux d’épouser les formes nouvelles, comme il l’a fait avec la funk, le chaâbi égyptien ou la musique de Bollywood. Sofiane Saidi plonge profondément ses racines dans la croûte terrestre oranaise, fécondée par les bédouins qui « trafiquent » du son de l’Ethiopie au Mali, par les réfugiés d’Al-Andalus dont les écoles de Nouba rayonnent toujours, la poésie des chioukh, le phaser des gasbas.
Pour Sofiane Saidi, le raï, c’est avant tout une question d’attitude, le mot signifie d’ailleurs “opinion”. Il chante son blues, ses blessures, ses lumières, ses étoiles et sa liberté ; en somme son raï, aussi moderne qu’intemporel.
Infos/réservations : citemusique-marseille.com