L’occasion de célébrer également les 300 ans de son violon – un Guarnerius, Joseph fils d’André. Il a appartenu à Ignace Schuppanzigh, grand violoniste, ami de Beethoven, créateur du premier quatuor constitué – la forme parfaite : quatre tessitures : deux violons, un alto, un violoncelle, l’instrument à seize cordes ! Les quatre derniers quatuors de Beethoven ont été joués sur ce violon ; Beethoven l’a bien connu, mais ne l’a jamais entendu puisqu’il était sourd depuis longtemps. Ce double anniversaire permet de faire corps avec un moment inouï de l’histoire de la musique que représentent ces dernières compositions, hors des règles de l’écriture et pourtant toujours cohérentes, ayant ouvert la voie à des compositeurs tels John Cage ou Salvator Sciarrino.
Un concert fleuve pour ceux qui, comme Ami Flammer, continuent à être émerveillés par l’imaginaire sonore et musical de Beethoven. 250 ans et toujours pas une ride !
Durée 3h15 avec entracte
Infos/réservations : chateauvallon-liberte.fr