Particulièrement tonique et percutante, cette pièce située au croisement de plusieurs langages chorégraphiques se caractérise par un stimulant désir de métissage et de bouleversement des usages. Dans un rapport de jeu permanent, les trois jeunes danseurs bousculent avec agilité les codes et les conventions de la danse urbaine pour mieux la revitaliser en l’entraînant vers des univers parallèles. Un vent de fraîcheur, solaire et vivifiant.
En wolof Man Rec signifie « moi ». La langue la plus parlée au Sénégal pour un retour aux sources. Oui, mais pour le chorégraphe Amala Dianor, les origines sont multiples. Et c’est tout ce métissage qu’il transmet, rayonnant, quand il danse. La richesse des croisements de cultures donne à ce solo le goût de la joie et la liberté folle, avec lesquelles il mèle les mouvements de la danse contemporaine aux codes du hip-hop, la fluidité et la justesse. Sans frontières, c’est un dialogue en prise directe, généreux et à l’énergie communicative.
Dans le cadre du Printemps de la Danse
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