« Se préserver, se prémunir contre le temps qui passe, contre les abandons, contres les faux souvenirs, contre l’extrême complexité d’un monde trop foisonnant, se battre à la fois contre la tentation de le réduire, de le condenser ou de le circonscrire. Et si la souffrance annule le temps linéaire, il faut retrouver une narration qui, à défaut d’être chronologique, peut au moins être transmissible.
Il faut alors ouvrir, regarder, transformer, apprécier la douceur de la mélancolie, la gaieté de ce qui fut, la couleur d’un possible avenir joyeux. Il faut alors accepter que ce qui a été fixé peut être rehaussé sans être perverti, et que, si le temps se cabre et s’agite, il faut se battre pour l’accompagner et voir ou cela nous mène. » Wooz Moon
- Vernissage le 7 février à 19h.
